10 choses que les chefs ne supportent pas à propos des clients

Anonim

Toi aussi tu peux faire chier un chef

Toi aussi tu peux faire chier un chef

Les gourmands (profitez, désolé) ont bien grandi ces derniers temps. Dans quelques années et un peu parce qu'aujourd'hui chaque gastronome est un médium (c'est du moins ce que disent les gourous) et chaque amateur est un dangereux critique gastronomique armé de son petit carnet, de son blog et de son iPhone avec Instagram aux bars de photos d'assiettes (et chatons) avec filtre Amaro.

Que nous sommes (nous pensons que nous sommes, wow) importants, wow . Que parce que nous publions quatre bêtises sur Twitter, nous allons pour la vie des héritiers de José Carlos Capel ou de Don Carlos Maribona. Et ce n'est pas comme ça". Ceci - exactement cela - m'a dit un bon ami cuisinier après avoir envoyé le dernier client à six heures du soir, cuisiné après trois gin tonics et quelques disputes téléphoniques avec le parent. « Tu es insupportable » me lâcha-t-il. Pas de chiffons chauds. Et moi, qui me dois à la cause (bien manger, la seule qui m'intéresse) j'ai signé "Tu es insupportable" dans mon Moleskine et j'ai commencé à tirer le fil J'ai discuté avec deux autres professionnels (un autre cuisinier et un chef de salle , deux à Madrid et une à Valence) de ce secteur si porté aux épopées faciles et aux drames d'après-midi . Vous me pardonnerez de ne pas publier votre nom, mais les réponses à la question : Quelles sont les choses que vous ne tolérez pas de la part des clients ?

1) Faites une réservation, ne vous présentez pas et n'appelez même pas. La plainte numéro un a des années-lumière d'avance sur les autres. Le degré maximum de tocapelotismo auquel un client peut arriver : laisser planté le cuisinier. A l'autel à deux heures de l'après-midi (avec le restaurant plein) voilà comme le claquement de porte fait du bien en cuisine : René Redzepi et son équipe l'expliquent mieux.

2) Le putain de -sic- mobile. Le mobile a atteint des dimensions inexplicables. Et il y a des moments où la salle ressemble à une symphonie de Marimbas, de mentions Twitter et de groupes WhatsApp qui tonnent sans pitié. Mais le plus triste n'est pas que : le plus triste c'est de voir comment un dîner à deux finit par être l'histoire de deux mecs scotchés à leur smartphone . Sans même se regarder en face.

3) Parlez à votre table et aux tables à côté de vous. Le niveau de décibels que peut atteindre une table de copains (en insistant sur le caractère masculin, là j'ai des doutes) après quatre verres est comparable à celui qui sortirait d'une chambre d'hôtel avec Nicolas Cage, Belén Esteban, Torrente et quatre grammes de Farlopa Il n'y a aucun point qui m'embarrasse plus que cela.

4) Parfum à discrétion. Ou ces chonis (et pas si chonis) qui empestent la pièce de leur parfum empêchant toute légère pointe de plaisir devant les arômes qui se sont plantés sur votre table et aux tables voisines. Et une remarque : un parfum bon marché se traduit presque toujours par une table bruyante (point 3). C'est à quel point nous sommes prévisibles, les amis.

5) Les impatients. (Rude, j'ajoute) Ou ce client qui commence à manger au milieu de l'explication du plat, celui qui épluche tout ce que vous avez à dire et dont le seul objectif est d'engloutir le manduca . Si vous voulez un sandwich, allez dans une sandwicherie.

6) Conseils. Le sujet tabou. Soit tu donnes un pourboire, soit tu ne donnes pas de pourboire, aussi simple que ça . "Ce qu'on ne supporte pas, c'est le diner qui laisse 20 centimes et qui dit très clairement qu'ils facturent déjà assez avec ces prix !" Le fardeau de la conscience est réparé à la messe de midi -ou partout où vous le faites- mais pas au restaurant.

7) Les gourmets (les malins) qui ont la raison dans la bouche. L'"expert" en vin qui a suivi quelques cours de dégustation, le client "compris" qui, après avoir écouté les conseils du sommelier, lui refuse le meilleur, le gastronome coincé qui cuisine mieux que Quique Dacosta et corrige chaque plat ("Il lui manque un point de cuisson, et peut-être avec un fumet de homard par ici...") comme si sa vie en dépendait. Celui qui épargne votre vie pour faire votre travail.

8) Vendettas numériques. Nous avons tous une mauvaise journée, me dit Susana (pseudonyme), des jours où nous savons que le service est nul ; parce qu'on a mal dormi, parce qu'hier on a signé les papiers du divorce ou parce qu'on nous a fait craquer avec le 303. Si peu de blessés que de rentrer à la maison et de voir cette horrible journée se couronner d'une critique dévastatrice sur Tripadvisor (qui dit Tripadvisor dit 11870, Verema , Google+ Local ou le réseau social tiers). Surtout si c'était la première fois qu'il mettait les pieds au restaurant.

9) Les Rois du Mambo. L'homme d'affaires retentissant avec Rolex, classe E et bien-aimé avec un appartement à Chamberí. Le typique qui se penche en arrière dans le fauteuil et fait comprendre dès la première minute qu'il est bien au-dessus de vous. Celui qui pense -ce qui est d'ailleurs très clair- qu'avec son argent il peut tout payer. Même votre dignité.

10) Ceux qui écrasent un dîner d'une centaine de dindes avec un Coca-Cola. Qu'ils ne fassent pas de mal, d'accord, mais il faudrait les guillotiner d'abord et leur mauvais goût ensuite.

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