Les tables infinies de Madrid

Anonim

Les tables infinies de Madrid

Non, ce n'est pas inconfortable, et oui, ça a ses avantages

ADUNIE

Le nouveau de Manchego Manolo de la Osa donne beaucoup à dire, pour plusieurs raisons : parce que C'est la première fois qu'il apporte sa cuisine de Las Rejas, à Las Pedroñeras et récompensée par une étoile Michelin, à Madrid, et il le fait avec son propre restaurant. Sa version de l'ajoarriero, les migas, la ratatouille, le morteruelo ou la soupe froide à l'ail ne sont que quelques-uns des classiques que l'on peut enfin déguster par ici -on voulait déjà l'avoir à proximité-. Et deuxième raison, à cause de l'espace. Une seule table infinie à partager entre 20 convives bien assortis ou inconnus, selon les circonstances. Il n'y a pas de séparation physique, mais il y a de la lumière, car cinq lampes-spots suspendus au plafond éclairent chaque espace, comme s'ils voulaient maintenir un peu d'intimité entre eux. Le plus drôle c'est que Il n'y a pas non plus de séparation avec la cuisine, puisqu'elle est parfaitement visible de la table, créant ainsi un espace commun qui, malgré l'agitation, devient accueillant. _(Rue General Pardiñas, 56) _.

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Pouvez-vous imaginer les gens intéressants que vous pouvez rencontrer ici ?

BARRE /M

De la collection de locaux dont nous parlons aujourd'hui, /M - lit Barra Eme- est sans doute le plus novateur, car dans son salon il n'a qu'une longue table en forme de zigzag (pour être précis, il en a un autre, mais il est caché dans un coin et c'est seulement pour un petit groupe de personnes). Ce qui est révolutionnaire, ce n'est pas qu'il s'agisse d'une table à partager, mais le fait que, En plus d'être la table des convives, c'est la table de travail du chef. C'est là qu'Omar Malpartida, devant les clients, termine les plats avant qu'ils ne soient dégustés.

Showcooking authentique et tout un spectacle pour les yeux et le palais, car leurs créations, au fort accent péruvien, offrent une vision bien plus artistique que celle traditionnelle à laquelle nous a habitués la cuisine péruvienne que l'on mange de ce côté-ci de l'Atlantique. ** Véritable street food en snacks comme le ceviche thaï, l'aguachile ou les moules (moules au lait de tigre) **. De plus, dans ce bar on ne fait pas que manger, on boit aussi et très bien : des cocktails signatures inspirés de boissons avec beaucoup de tradition : Pisco Sour, Chilcano, Margarita, Caipirinha ou Gin Fizz sont quelques-uns de ceux choisis pour finir une fête ici. L **ou seul inconvénient, pour en dire, c'est qu'ils n'acceptent pas les réservations et la capacité est très limitée (30 convives)**. _(Rue de la Liberté, 5) _.

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Le bar madrilène où tout se passe

PETITS PAIN ET OS

Dans sa philosophie de la rue, avoir un espace partagé entre différents convives va très loin. Il l'a déjà fait dans son premier emplacement -au marché Antón Martín, converti depuis quelque temps en un espace gastronomique branché- et il l'a fait à nouveau, mais de manière encore plus évidente, dans son nouvel emplacement à Saint-Bernard.

Une longue barre de ciment préside l'entrée principale des lieux. Dans ce cas, il est étroit et haut, mais très confortable , surtout si vous aimez partager de la nourriture. Ça, ici, c'est un classique, eh bien sa carte propose des plats de street food asiatique à grignoter et à partager , non seulement des baos (Buns and Bones a été le premier endroit à ouvrir dans la ville spécialisé dans ce type de collation), mais aussi du churrascazo mariné, des côtes levées juteuses au barbecue ou encore de la tempura de légumes. La proximité permet de discuter à l'aise et même de faire des petits pieds confortablement, c'est-à-dire que chacun choisit. _(Rue San Bernardo, 12) _.

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Cette nourriture est partagée

FISMULER

C'est le dernier né de Nino Redruello, l'un des chefs les plus entreprenants de la capitale, celui-là même qui signe La Gabinothèque, Tatel, La Ancha. Dans ce nouveau lieu il semble qu'il ait voulu se débarrasser de tout ce qui n'invite pas à penser qu'on va manger dans son restaurant ; Je corrige, très bien manger. C'est-à-dire, esthétique très simple, avec une influence nordique et industrielle, mais presque sans décoration. Sur certains de ses murs, il n'y a que des étagères avec des bocaux à macérations et des ustensiles de cuisine occasionnels. peu plus, car l'important, j'insiste, c'est de manger : carpaccio de boeuf, bar confit, salades ou un unique mer et montagne avec pois chiches, queues de veau et langoustines , pour ne citer que quelques-uns de leurs plats. Bien sûr, l'espace joue un rôle fondamental, car la division des lieux en différents espaces lui donne un certain air de secret. Plusieurs de ces espaces proposent différentes tables à partager : une dans un patio intérieur, une autre dans la partie haute des locaux et quelques autres devant les cuisines. Le résultat? Un endroit où il fait bon partager. _(Rue Sagasta, 29) _.

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Un endroit où il fait bon partager

PEKO PEKO

Il parait que les tables partagées se marient très bien avec le format street food cuisine, car là on a un autre bon exemple. C'est Peko Peko, un autre des nouveaux restaurants qui viennent d'arriver dans le quartier de Chueca. Dans ce cas, le choix du type de table a beaucoup à voir avec le lieu, de petites dimensions, mais aussi avec la philosophie de la cuisine à partager : baos, baoger -mini hamburger japonais avec van cuit à la vapeur-, boulette et même ramen . Ne perdez pas de vue le bollibao, son dessert star, un pain bao poêlé accompagné d'une boule de glace au chocolat.

Pour en revenir au tableau, dans ce cas il s'agit de une table centrale, allongée et avec des tabourets bas à partager entre dix personnes maximum. Bien qu'il y ait également plusieurs singles et doubles des deux côtés des locaux pour que chacun puisse choisir. _(Rue Colmenares, 13) _.

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Prêt à coloniser les tables

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