L'exposition de l'homme qui se camoufle avec le monde arrive à Madrid

Anonim

Scalone d'Onore Reggia di Caserte 2017

Scalone d'Onore, Reggia di Caserta, 2017

Liu Bolin Il se confond avec les monuments et les destinations du monde qu'il visite depuis des années. Ainsi, il a gagné le surnom d'Invisible Man, qui donne son nom à l'exposition que nous pouvons apprécier à partir du 12 juin au Palacio de Gaviria (**Madrid**). Ainsi est le recul L'homme invisible .

Camouflé, c'est ainsi que Bolin cherche à représenter la réalité , en tant qu'entité présente, voire vigilante, mais pas protagoniste.

Le travail de Bolin peut nous amener à réfléchir sur la présence des caméras dans les monuments, les bâtiments, les œuvres d'art... dans nos déplacements quotidiens. Il y a quelques mois, nous nous sommes mis au centre de la cible pour peser l'utilisation des caméras à certains endroits, et le l'attitude du visiteur à son égard.

Colisée Nº2 Rome 2017

Colisée n° 2, Rome, 2017

Bolin ne prend pas de selfies, il ne sourit pas, il ne modifie pas la scène avec sa présence. Tout le contraire. Bolin l'est. Et laisse le destin t'envelopper avec sa beauté (le cas du Colisée romain), sa la vie quotidienne (comme lorsque vous photographiez dans les supermarchés) ou avec votre déclin (ses portraits réalisés parmi des ruines ou des ordures).

Et il le fait seul : lui et l'environnement. Il n'y a rien de plus. Nous sommes là où nous en sommes (ou nous devrions l'être). Peut-être voulez-vous que nous réfléchissions aux endroits où nous marchons au-delà de prendre la photo et de courir jusqu'au prochain « contrôle » du voyage ? Peut-être sa performance n'est-elle qu'une manière de critiquer la surexposition du « moi » ?

D'Arthemisia, producteur d'expositions d'art majeures en charge de L'Homme Invisible (en collaboration avec la Galerie Boxart de Vérone), ils expliquent que "Bolin, qui travaille dans ses œuvres avec différentes disciplines - peinture, installation et photographie -, utilise l'idée de camouflage pour parler des problèmes sociaux qui affectent la vie quotidienne des êtres humains . C'est un protestation silencieuse, 'transparent', qui invite à réfléchir sur l'identité, de ce que nous consommons et de ce que nous sommes , ainsi que les problèmes qui nous entourent. Ses œuvres servent de moyen pour transmettre des messages apparemment cachés qui invitent le spectateur à réfléchir".

Temple d'Apollon Pompéi 2012

Temple d'Apollon, Pompéi, 2012

Quoi qu'il en soit, quoi qu'évoquent en nous les photographies de Liu Bolin, on peut affirmer que nombre de ses clichés tentent de dénoncer des situations sociales, comme la série dans laquelle il apparaît entouré d'immigrés subsahariens.

Tout le monde, absolument tout le monde, se confond avec la plage, avec le sable, avec les bateaux, avec la mer et avec les barques . Ils ne sont personne, personne ne les voit, ils ne se montrent pas ou ne viennent pas au premier plan de la photo, n'est-ce pas ? C'est ainsi que l'Homme Invisible dénonce les vrais hommes invisibles (et femmes et enfants...).

Cette série, intitulée _ Migrants _, Il sera également présent au Palais Gaviria jusqu'au 15 septembre de cette année. L'exposition sera divisée en sept sections et présentera quelque 70 œuvres. Chacune de ces sections présentera différents thèmes traités par Bolin : ses premières œuvres ( Se cacher dans la ville ), ses travaux sur la migration, ses travaux dans les villes italiennes ou encore certaines campagnes publicitaires.

Jour du Souvenir 2015

Journée de la mémoire, 2015

Adresse: Palais de Gaviria Voir la carte

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