paris gastro hipster

Anonim

Minimalisme BoBo dans Saturne

Minimalisme BoBo (signifiant hipster) sur Saturne

Voici quelques indices -et une poignée d'adresses- pour ne rien rater du meilleur du gastrohipster parisien, ou gastro 'BoBo' comme disent les parisiens...

LES PISTES DU 'BOBO'

1.Le terme bistronomie il a été inventé par le journaliste Sebastian Demorand. Une cuisine urbaine parisienne qui se réfugie dans de petits bistrots gastronomiques - souvent dans des quartiers populaires - où de jeunes chefs tentent de démocratiser la haute cuisine.

deux. Ne fais pas d'erreur! A Paris, informalité et démocratisation ne sont pas synonymes de faible coût. Il est difficile que le prix moyen descende en dessous de 45 euros. Bien sûr, comparé aux 300 € qu'il en coûte pour manger dans un hôtel trois étoiles, c'est une aubaine… La table n'aura pas de nappe, les serviettes seront en papier et le vin sera servi dans des verres Duralex.

3. Le public naturel est (bourgeois bohèmes) Parisiens et les nouveaux hipsters . Bien qu'ils semblent identiques, ils ne le sont pas, mais les deux coexistent heureusement dans ce citron vert échevelé qui n'admet pas les étiquettes.

Quatre. Obtenir une table est très, très difficile . Il est indispensable de réserver des semaines à l'avance et de reconfirmer pour éviter les mauvaises surprises.

5. Ponctualité britannique , rien pour arriver une demi-heure plus tard. Si vous avez 10 minutes de retard, vous perdez votre tour et, dans le pire des cas, la table.

6. dans la plupart il n'y a qu'un menu , sans beaucoup d'options à choisir… le chef règne. Certains ont un menu, ou une proposition de plats du marché. Les tatillons et tatillons qui s'abstiennent, il y aura fort à parier ris de veau, cabillaud, gibier.

sept. Si vous ne buvez pas de vins biodynamiques vous êtes perdu . Dans le menu de ces lieux, vous ne trouverez aucune étiquette commerciale, aucune cave bien connue. Ce sont tous des petits producteurs, des vignerons cultes. Alors le mieux est que vous vous laissiez conseiller et soyez sûr du prix.

8. Les serveurs vous traiteront comme un criminel, épargnant votre vie pour chaque question que vous leur poserez. Quand ils verront que vous êtes un touriste, ce sera pire. Payez-les avec la même devise et ne te laisse pas coincer . Les BoBos parisiens s'amusent de cette attitude, si vous avez compris, vous l'aimez toujours.

9. La sous-culture hipster revendique le vintage. Dans la cuisine aussi. Vous l'apprécierez avec des barquettes, des pâtés en pâte feuilletée, des volailles en cocotte... Des recettes françaises traditionnelles « revisitées ». Heureusement il y a beaucoup de japonais dans les cuisines et la pointe du poisson s'est améliorée. Maintenant, ils sont servis juteux et ne sont pas faits de récureur.

Rino le restaurant aux allures de cantine universitaire

Rino : le restaurant aux allures de cantine universitaire

LES ESSENTIELS

septime

Loft bohème, bruyant et pas très confortable, avec des touches scandinaves, et une cuisine ouverte. Plein de charme. Des plats avec du feeling, un peu naïfs, savoureux et bien exécutés. Bertrand Grébaut , élève émérite de Passard et Robuchon met les convives dans sa poche. Les légumes et les saveurs pures prédominent. Chaque ingrédient a le goût de ce qu'il devrait avoir . Carte réduite, menu du midi à des prix dérisoires et des vins insolites qu'on a envie de goûter. Mon favori.

80 rue de Charonne. Arrondissement 11. Menu : 26 €. Moyen P : 55 €

Saturne

Derrière la porte discrète, un espace, habillé de bois, de pierre et de fer, sous un dôme de verre, quelque chose de spartiate. Il a été mis à la mode par les blogueurs parisiens et les foodies. Le menu et la cave se disputent le succès, comme l'indique le panneau sur la façade "Saturne, table et cave". Derrière les fourneaux, Sven Chartier prépare des plats zen, avec pas plus de trois ingrédients, bien soignés. Compositions légères et simples. Le menu devient une surprise continue.

17 Rue Notre-Dame-des-Victoires Paris 2e. Prix moyen 45€.

Gastronomie de Saturne

Ni la présentation n'est conventionnelle

la bigarade

De la salle minimaliste aux murs vert pomme, vous pourrez observer le chef Chistophe Pelé cuisiner avec sa brigade, tout en écoutant de quoi parlent vos voisins de table. Par l'étoffe de votre cuisine La bigarrade est plus qu'un bistrot (déjà deux étoiles Michelin) et est en passe de devenir l'un des lieux de référence à Paris. Mais en attendant, ce brillant élève de Gagnaire continue de faire plaisir à ses clients à prix modique. Il aime les produits simples comme le cabillaud frais, le chou-fleur, le maquereau... Il mise sur les saveurs franches et intenses. Ses platines sont bien construites, un exemple de plus de sa solidité technique. Parmi ses propositions, Poisson San Pedro à la sauce tomate avec aubergines fumées , crème de citron au piment et fleur de persil ou maquereau au radis japonais et yuzu.

106 Rue Nollet. Arrondissement 17. Tél. : +33 1 42 26 01 02. Tarif moyen 40 €

rhinocéros

Si discret, il ressemble à une salle à manger universitaire, rien à voir avec la grandeur parisienne. Le jeune chef d'origine italienne Jean Passerini prépare des plats de "cuisine pauvre" avec une grâce peu commune. Une cuisine du marché qui change tous les jours selon les ingrédients et l'inspiration du chef. Pâtes, riz et gnocchi garantis. Portions minuscules et service trop lent pour un bistrot.

46 Rue Trouseau. Arrondissement 12. Tél. : 33 1 48 06 95 85.

Une assiette du Rhino

Mais la nourriture n'est rien au collège

je te verrai j'ai volé

Un restaurant des années 50 . Des tables sans nappes, des chaises inconfortables, l'odeur de la nourriture dans toute la salle et pleine à craquer, toujours. Les serveurs impertinents, pour changer. cuisine française traditionnelle , pas plus, mais fait avec grâce et précision. Magnifiques plats de terrines et d'abats. Le poisson à sa pointe et le pain merveilleux. En dessert, un crumble aux pommes... vous ne pourrez plus vous arrêter de manger. Des vins au verre servis dans des catavinos ridicules. choses de paris.

67 Rue de Lancry Quartier 10. Prix moyen 40€ Le Dauphine

C'est la dernière adresse du chef franco-basco Iñaki Azpitarte et Fred Pennau , les propriétaires du célèbre Chateubriand. Suscite la haine et les passions , mais il figure toujours sur les listes de favoris des chefs. Murs et bar en marbre blanc, un espace aux lignes droites et pures, signé par l'architecte Rem Koolhas (Pritzker 2000). Une bonne sélection de vins au verre et une cuisine à l'âme française au goût du 21ème siècle. Super terrine de foie gras, blanquette de veau, escargots au jus ibérique et tarte au citron. À midi, menu prix imbattable ; le soir, des tapas à partager.

131 avenue Parmentier. Arrondissement 11. Menu 17 €. Moyen P : 35 €

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