On mange Barcelone dans ses meilleurs restaurants

Anonim

La terrasse de Martínez l'excellent snack

La terrasse de Martínez, excellentes collations

Abac (Avda. del Tibidabo, 1; tél. 933 19 66 00) €€€€€

Cuisine contemporaine. Élaborations d'avant-garde et haute sophistication technique du célèbre Jordi Cruz.

Nous sommes face à un restaurant de luxe sans palliatifs et à tout faire, situé dans un hôtel de charme du quartier le plus huppé de la ville. splendeur ambiante , bien (bien que contemporain), service ad hoc et gastronomie qui, cependant, va bien au-delà du très haut produit (qui aussi).

La cuisine de Jordi regorge de compositions étonnamment esthétiques, de raffinement et de provocation ludique. Intensifiez le subtil et stylisez le puissant. Voir des propositions glamour telles que le garum déconstruit, la carbonara aux pignons de pin ou le palais sensuel du thon.

Un restaurant pour célébrer à la fois atmosphérique et culinaire. Jardin isolé pour allonger les conversations et les boissons.

alchimie (Ronde de San Antonio, 39-41 ; tél. 932 07 61 15) €€€€

Cuisine régionale contemporaine. Adoration passionnée du produit suprême, ragoûts flashy et révisions raffinées de la tradition catalane.

Jordi Vilà est l'un des grands noms de la nouvelle cuisine barcelonaise. Sa façon de l'appréhender oscille entre le traitement respectueux du produit unique (il a une équipe qui parcourt l'Espagne pour se le procurer) et l'interprétation très auteur des plats catalans "habituels".

Des dithyrambes comme la tête de crevette verticale (liquide) couronnée de caviar (le shot le plus luxueux du monde ?), le suquet de homard, le retentissant turbot de Getaria...

Jordi propose deux espaces (ci-joints) : Alchemy, avec sa version la plus créative ; et l'espace Unplugged , avec des critiques des meilleurs plats de sa carrière.

Les locaux sont au premier étage de l'Usine de Moritz , donc quelques tapas et quelques bières viennent.

alchimie

Culte aigu du produit suprême

Bardeni-Caldeni (Valence, 454; tél. 932 32 58 11) €€€

Cuisine d'auteur. Spécialité de viande. Tables et bar pour un menu créatif unique mais avec un air frais et informel.

laitue dani Il est né dans une famille dédiée au secteur de la viande et, dit-il, il peut connaître la qualité d'une pièce rien qu'en la regardant. L'idée ici est cependant multiple. Parce que Dani, qui proposait séparément un steak bar et un restaurant plus créatif, a décidé de les réunir.

Bar, tables, peu importe. Tout est possible dans n'importe quel siège. De certains hamburgers au pateo de plataa à des œufs avec poulpe et parmentier. Du tartare au couteau au tataki de thon . Et avec beaucoup de classe.

Il est conseillé d'essayer leurs trois viandes choisies (onglet Nebraska, charolais et angus) . Leurs hamburgers, le luxe.

Bardeni

culte de la viande

Cave 1900 (Tamarit, 91 ; tél. 933 25 26 59) €€€

Regarde. Tapas. Quelles casquettes ! De la culture des conserves et de l'apéritif, Albert Adria recrée un bar sublime, ludique et créatif.

Avec un format qui n'admet pas de réservation préalable, le monde Adrià le plus voyou explose dans les vermouths artisanaux (coupage), les saucisses, les boîtes de relumbrón (ceux de sa marque, La Cala), poisson salé, plats populaires poussés à l'exaspération (sandwich aux calamars, omelette champignons et fromage...)...

Ici tout est spectaculaire et urgent : la sériole fumée aux œufs de mulet, le calamar farci à la bajoue, la mojama, les gambas à l'ail, les salades, les fromages haut de gamme et même les charcuteries (attention à la blonde galicienne).

Il faut essayer les fameuses olives sphérifiées . Et laissez-vous conseiller par le personnel avec le menu tapero.

Caëlis (Laietana, 49 ; tél. 935 10 12 05) €€€€€

Cuisine contemporaine. Chef Romain Fornel propose dans sa carte une cuisine de haute (et joviale) élégance, la France et la Catalogne jouant…

Le récent changement d'hôtel a rendu le restaurant splendide. Il y a un coin table, bien sûr. Mais au grand bar (show cooking au milieu), Romain, tout en rendant hommage à la France et à ses maîtres (Robuchon, Trama...), lâche lastrey s'amuse, s'amuse.

Du plaisir, bien sûr, au plus haut niveau : gaufre de pomme de terre et nori avec ventrèche de thon et cristaux de soja ; boîte de caviar au crabe et émulsion de chou-fleur ; œuf à l'implosion de truffe et morilles, sauvagerie ; anguille frite au foie gras miso et cerises…) .

Romain propose à l'hôtel, sur un ton plus informel, Plassohla (tapas), le bar à vin (avec des collations) et le toit, avec un menu frais et différent.

Cours (Palais de Marimon, 20; tél. 932 00 75 32) €€€

Cuisine d'auteur. L'évolution contemporaine et chic de ce qui fut le "bistronomique" de Barcelone. Aux commandes, Albert Ventura.

L'un des restaurants qui, depuis l'émergence du nouveau lot de Barcelone, a su le plus évoluer, tant sur le plan gastronomique que commercial . Lieu sans prétentions, sobre mais très bien placé.

Le service est haut de gamme, la cuisine brillante et les prix très appropriés à la proposition (35€ le menu).

Albert propose une cuisine épurée, évitant l'encombrement dans l'assiette ; une cuisine de produits soignés (thon, pigeon, légumes...) avec juste ce qu'il faut d'accompagnement et d'harmonies pour lui donner le "je ne sais quoi" différentiel.

Si vous ne voulez pas un repas standard, le bar à l'entrée propose des collations chics et des tapas rapides.

Prendre plaisir _ (Villarroel, 163 ; tél. 933 48 68 96) €€€€€_

Cuisine d'auteur. Les trois anciens chefs d'El Bulli au plus haut niveau. Une création révolutionnaire de saveurs, de textures et d'harmonies.

Le restaurant est le grand phénomène mondial depuis son ouverture. Tyriens et Troyens de toutes les latitudes du globe sont passés par là (plusieurs fois), pour apprendre, s'amuser, s'émerveiller.

Vous pourriez définir votre cuisine comme El Bulli vu de son côté le plus ludique et aujourd'hui.

Des techniques poussées à la dernière limite, lacérant la perfection. Les olives surprenantes, le jaune croquant, le biscuit Idiazábal, le pigeon exaspéré, les poivrons… Je ne sais pas ! **Quatre menus dégustation (classique et de saison en deux versions)**.

L'un des plats que vous devez commander (bien qu'il ne soit pas sur le menu choisi) est le macaroni à la carbonara. Grand.

deux baguettes _ (Elisabets, 9 ; tél. 933 04 05 13) €€€€_

Cuisine internationale asiatique. Bien plus… Des techniques de haute avant-garde pour extraire la dernière authenticité du Japon, de la Chine…

Mieux, au bar. Cuisiner en temps réel strict. Albert Raurich (dix ans chef de cuisine d'El Bulli) et sa puissante équipe (Namae, aux vins...) facturant un téléchargement de saveurs subtilement exotiques et sensuellement oniriques, le tout passé par la précision suisse bullinienne.

Un délice… Son nomomo d'algues et de mollusques, crevettes crues (mais chaud) à l'huile de thé (oh !), huître du Delta grillée au saké, boulette de crevettes, moules à l'explosion thaï… Une expérience de pyrotechnie sensorielle bouleversante. Il y a deux menus.

Il faut téléphoner pour réserver et s'asseoir au grand bar qui enserre la cuisine. Dans celui à côté de l'entrée, sans réservation.

deux baguettes

cuisine internationale asiatique

Deux Pébrots (Docteur Dou, 19 ans ; tél. 938 53 95 98) €€€

cuisine régionale. Une proposition qui montre l'histoire de la cuisine catalane vue du contemporain.

Dans la lettre, toutes les informations. Années de la recette, composants, origine… Salé, salé et fermenté, le tout fabriqué dans le même restaurant. Historiographie et artisanat.

Et saveur. Pommes de terre grillées au garum et aïoli ; anchois avec un an de maturation; maquereau séché; Légumes napolitains en sauce sot'olio; le salpicón du Moyen Âge (avec de la viande) ; omelette aux pignons de pin unilatérale; muffins à la bonite frite ; mamelons de porc (délices romains antiques) ; fricassée de poisson; hydromel; crème anglaise au poivre rose; poires au vin rance… La claque

Il faut essayer l'aïoli, la recette exacte d'un pêcheur de Cadaqués (où Raurich est né). C'est une sphère solide et brillante (et ça ne fait pas mal).

Le treuil 1769 (Chapeaux, 7 ; tél. 937 82 63 30) €€

Cuisine régionale asturienne/catalane. Fran Heras propose un aller-retour. UN Des sturias authentiques et un hommage au vermouth catalan.

Version B de son premier (et réussi) restaurant à Barcelone, après avoir succédé à Avilés – le Llamber, à côté du Born –, cette bâtisse historique abrite sa partie la plus coquine.Dans la carte catalane, tapas, apéritifs, confitures…

Dans la région des Asturies, outre les recettes traditionnelles telles que les chorizos au cidre ou une sélection imbattable de fromages (attention aux Cabrales Telledu, le plus), le poisson frais, arrivant quotidiennement des Asturies, se démarque.

Attention : il n'y a pas de boissons gazeuses ni de café, mais un morceau de sucre est offert à emporter dans le Llamber voisin (et il n'expire pas) .

La fabada est ici différente, modernisée. Avec des haricots surgelés tendres, pour oublier les peaux gênantes et les effets secondaires.

Énigme _ (Sepúlveda, 38-40; tél. 616 69 63 22) €€€€€_

Cuisine d'auteur. En ce moment, la référence mondiale de la cuisine d'avant-garde. Les derniers confinements d'Albert Adrià…

Impossible d'expliquer le parcours qu'est en fait Enigma. Différentes saisons; cocktails et collations; snacks et cocktails, le fameux grill, la salle à manger... Un espace de science-fiction pour une cuisine sans pareille.

Le Bulli du futur se voit ici... Blinis et cannellonis de saumon ; tamale de couscous de maïs et taupe verte ; la dissection du maquereau « porno » et ses interprétations ; la crevette; l'ormeau; la brioche-torrija au safran et au parmesan ; les bébés anguilles au caviar ; larme et pois à moelle et jambon; asperges au café; nem de crabe au portobello fermenté…

L'astuce pour obtenir une table est de consulter leur site internet tous les jours, car il y a généralement des annulations (un acompte est demandé) et puis… Clic !

bar à vin (Marina, 19-21 ; tél. 932 21 10 00, 934 83 81 08) €€€€€

Cuisine d'auteur. La version la plus somptueuse du chef Paco Pérez. Plats de son célèbre Miramar (Llançà) et propositions plus luxueuses.

Dans une salle à manger sélecte, avec la mer en toile de fond et un service de très haut niveau, le chef Miramar propose une carte où s'hybrident ses techniques culinaires méticuleuses avec de bons produits et une richesse organoleptique.

Deux menus avec des plats comme le parmentier d'encornets, champignons et truffe d'été ; écrevisses à la hollandaise aux agrumes et boulettes d'algues au soyeux mer et montagne, huîtres en ceviche au lulo et petites nuances, ou encore pigeon aux boulettes de viande, olives et ban.

Après le repas, il est très relaxant de s'attarder autour de quelques verres sous les poissons spectaculaires de Gehry.

Enoteca Paco Prez

Les boissons sous le poisson de Gehry complètent l'expérience

Kru de l'espace (Lérida, 7; tél. 934 23 45 70) €€€

Cuisine contemporaine. En fait, un restaurant de fruits de mer de niveau, interprété du monde, en particulier d'Asie et d'Amérique.

Poisson cru et crustacés avec la planète pour montera . L'idée est venue de Ferran Adrià, un ami des frères Iglesias, qui, avec le chef Ever Cubilla, s'est lancé dans le projet.

Une cuisine de bon produit et touchée par des arômes du monde entier . Le plus froid, bien qu'il y ait aussi des plats chauds.

Le succès s'explique par des préparations telles que la coquille Saint-Jacques aux oursins, le carpaccio de taureau, le rouget en ceviche, les huîtres (aux fruits rouges, au lait de tigre, au ponzu) ou le splendide turbot au ras el hanout.

Si vous le souhaitez, il n'y aura aucun problème à commander certains des excellents fruits de mer des Rías, le restaurant ci-dessous.

Estimation (San Antonio de los Sombrereros, 3 tél. 932 68 91 97) €€€

Cuisine contemporaine. Rafa Zafra présente la grande taxonomie marine avec un très haut niveau culinaire. Fruits de mer et poissons sans pardon.

**Rafa Zafra (chef) et Anna Gotanegra (salon et fournisseur de poisson) ** sont en charge de ce petit restaurant dédié uniquement à la mer et avec la cuisine dans la même salle à manger, pratiquement en interaction avec les clients.

Rafa (également chef du Heart of Ibiza, avec Albert Adrià) s'est "abandonné" aux mers (Méditerranée et Atlantique) et sa carte éclabousse l'écume d'huîtres monumentales, palourdes à la Bilbao, maquereau au vinaigre, moules grillées, carpaccio Langoustine, couteaux marinés, encornets frits, raie marinée, gambas… mer et mer

Il faut être conseillé avec le poisson : le personnel choisira le meilleur et le plus frais.

Gaïg (Corse, 200 ; tél. 934 53 20 20 €€€€

Cuisine contemporaine. Un des grands de la cuisine catalane actualisée (Gaig était un champion du mouvement).

Nous sommes devant un professeur, Carles Gaïg , qui a su, malgré les difficultés de l'époque (années 70 du 20ème siècle), rompre avec les a priori et "jeter des kilomètres" dans le futur. Il crée ainsi les bases d'une nouvelle cuisine, qui continue d'évoluer dans son restaurant (et dans deux autres qu'il possède à Singapour).

Plats inexcusables : cannellonis à la truffe (mythique), foie gras grillé, pigeonneau... Et bien, tartares, riz aux crevettes et calamars, excellent cochon de lait. Élégance pure. Leur crème catalane est un incontournable.

Parmi les plats les moins colorés mais les plus célèbres de la carte, citons les macaronis du cardinal, toujours « hotspot ».

Outils de plaisir chez Caig

Outils de plaisir chez Caig

Bagarre (Provence, 230 ; tél. 934 51 61 93) €€€

Restaurant signature. L'un des meilleurs architectes de la nouvelle cuisine de Barcelone, avec deux formats : salle à manger et bar.

Rafa Peña fait partie des grands et le temps presse en sa faveur . Avec une cuisine qui fait preuve de réflexion et de talent et des formes entre surprise et académisme, sa progression est imparable. Un choix entre deux menus dégustation (court et long) et un brillant menu déjeuner (l'un des meilleurs de la ville) où, pour un peu plus de 20 €, Peña séduit avec simplicité mais beaucoup d'intention.

Un simple anchois au soja et à l'aneth, l'aubergine laquée, son fameux soufflé aux œufs, les tripes, le spectaculaire pigeon…

Au bar, pour six personnes, à ne pas manquer, les pattes de cochon farcies et le spectaculaire bikini à haute tension.

Sainte feuille _ (Avda. Mistral, 54 ; tél. 933 48 21 92 ; €€€€) _

Cuisine internationale mexicaine. Mais si nous comprenons qu'Albert Adrià est derrière, la fantaisie et la technique du menu seront comprises.

Paco Méndez, Mexicain, dirige la cuisine de ce restaurant pas comme les autres car, au-delà de l'authenticité des saveurs et des arômes, réside le fantasme insaisissable de Albert Adrià, également grand connaisseur de cette gastronomie. Hoja Santa, c'est donc deux voyages en un.

Joue d'agneau barbecue jícara, nuage de tequila et orange sanguine, empanada de plantain aux haricots, quesadilla à la truffe noire, taupe à l'ail noir avec avocat, nopales marinés, pepitoria de crevettes Veracruz, pigeon moronga, écosystème de cacao…

Ça ne fait pas de mal, avant de se mettre à table, faites une halte tranquille au bar Niño Viejo et offrez-vous des cocktails.

Indochine Ly Leap _ (Muntaner, 82 ; tél. 934 51 17 96) €€€_

Cuisine internationale d'Asie du Sud-Est. Un étalage brillant de traditions et de fusions.

Plus qu'un restaurant, une expérience dépaysante au centre de la ville. Ly Leap, cambodgien (bien qu'il parle sept langues), est un homme cultivé qui connaît parfaitement les cuisines de l'Asie du Sud-Est, c'est ce qu'il met sur les tables de ce lieu improbable : des fontaines, des bois précieux importés d'Orient, des orchidées pour le moins...

Et le tout baigné par un bassin artificiel et de petits ruisseaux. Cabane centrale spectaculaire, ramenée de Thaïlande, pièce par pièce. La cuisine, exquise, délicate, rêveuse.

Sans aucun doute: les meilleures tables sont celles qui sont situées sur l'étang artificiel , sensation d'immersion asiatique.

Kao Dim Sum (Mgr Sivilla, 48 ans; tél. 934 17 30 64) €€

Cuisine internationale chinoise. Spécialisé dans les boulettes de fusion artisanales, traditionnelles et sino-espagnoles.

Les deux filles du grand Josep María Kao (restaurant de Shanghai, juste à côté) , Meylan et Nayan , sont les dirigeants de ce lieu qui miser presque exclusivement sur des dim sum (tapas chinois), à partir d'empanadas ou de boulettes, avec toutes sortes de garnitures et de finitions.

Lieu informel mais confortable, toujours plein et snacks aussi capricieux que les wontons croustillants (crevettes, nem vietnamien, viande et gambas, printemps...), bouillis (foie gras, veau, mer et montagne...) ou vapeur (crevette, bacon …) . Et le tout avec sa propre sauce.

En dehors de tous ces plats, Les salades et les plats tels que l'œuf mariné ou le canard frit à la sauce hoisin sont excellents.

koy shunka _(Coupons, 7 ; tél. 934 12 79 39 ; €€€€€) _

Cuisine internationale japonaise. Hideki Matsuhisa (l'un des meilleurs chefs japonais d'Europe) fusionne le Japon et la Méditerranée.

Espace élégant, sombre, harmonieux dans son minimalisme raffiné. Et le Haideki Burst, un cuisinier qui n'est que jovialité, rire, fête. Et un contrôle absolu de l'âme des ingrédients. Car c'est ce que propose le restaurant : essence de saveurs effleurées seulement d'un léger parfum mystérieux.

Ainsi, le merveilleux tartare d'huîtres et de taureau au caviar, les merveilleux niguiris, le homard, la crevette (en tartare et entière), l'araignée de mer et le saké, les sashimis... Et, bien sûr, le vrai wagyu, qui se déguste en deux préparations.

C'est difficile, mais si vous voulez profiter pleinement de la cuisine d'Hideki la barre est préférable. Réservation indispensable.

Le bar de Carles Abellán (Paseo Juan de Borbon, 19; tél. 937 60 51 29) €€€€

Cuisine contemporaine. La mer dans toutes ses cartes et ses possibilités culinaires exposées par Abellán dans un bar de luxe.

Conçu par Lázaro Rosa Violán, les deux barres périmétriques vont de l'arrière à la terrasse elle-même, traversant les fenêtres qui donnent sur la promenade et le port. Toutes les cuisines montrent.

Une barre peut-elle être pure douceur ? Oui, Abellán l'a fait. Mais, le meilleur, le menu : oursins à l'œuf brouillé et à la truffe noire ; maquereau mariné grillé; brochette de sardine ouverte; tiradito de poisson au citron ; raie aux pois chiches et sauce aux tripes (hommage à Tryphon) ; suquet de escórpora (mémoire d'El Bulli); Le mulet de la Grande Muraille, entier et désossé…

Il faut absolument essayer les fraises à la crème vanille et la glace au lait de brebis.

lasarte _(Majorque, 259; tél. 934 45 32 42; €€€€€) _

Cuisine d'auteur. Martín Berasategui dirige ce grand restaurant avec sa cuisine basque strictement avant-gardiste. Très haut niveau.

Il faut dire que les vedettes de Lasarte sont le premier trio de la ville. Une merveille d'espace (Óscar Tusquets), une merveille de service (Joan Carles Ibáñez) et une merveille de cuisine (le très fin Paolo Casagrande exécutant l'imaginaire de Martín).

Les commentaires ne manquent pas : huître tiède légèrement marinée avec granité de cresson, panais et brume marine ; ravioles liquide burrata et tomate, crevette, avocat, céleri et pomme ; truffe aux champignons fermentés et chou ; gambas tièdes sur fond marin, fenouil et son émulsion corallienne…

Le point culminant est la table du chef, pour huit personnes et située sur une mezzanine au-dessus de la cuisine, avec vue directe sur celle-ci.

Apéritif Lasarte croustillant

Apéritif Lasarte croustillant

De retour (Aragon, 283-285; tél. 935 19 30 00) €€€€

Cuisine contemporaine. Spécialisé dans les viandes uniques de longue garde. Deux formats, un informel et un grand.

A l'entrée, une boucherie. A côté, une immense vitrine avec une carcasse de boeuf vieillie pendant plus d'un an. Là-bas, les grillades, différentes hauteurs et températures... Gloire aux viandes . A l'étage, dans la salle à manger principale, les pièces à tremper et les tables avec guéridon en marbre et lampe infrarouge.

Le service, à la russe. Viandes de Lyo, El Capricho et Iruki. Entrées (saucisses de vache) ; viandes : 500 grammes crus par personne. Affinage au choix : de 35 jours à l'infini.

Si la faim n'est pas XL ou si vous êtes pressé, dans la partie basse -Lomo Bajo- Ils offrent une sélection du même produit, des hamburgers et des petits pains à se régaler.

Marée haute (Chantiers navals, 6-8, bâtiment Colón ; 24e étage ; tél. 936 31 35 90) €€€€

Cuisine contemporaine. Marin. Excellents fruits de mer et poissons. Cuisson grillée. Ragoûts flashy. mer incroyable…

Il est le chef madrilène, bien qu'il vive à Barcelone depuis des années, Henri Valenti, qui a osé avec ce paquebot. Parce que ce n'est pas mal du tout d'installer un restaurant au 24ème étage du spectaculaire immeuble Colón, face au port de la ville.

De plus, il l'a fait avec un goût exquis, sans concession au kitsch. Vaisselle formidable, vue imprenable sur la mer et la ville, 360º . La cuisine? Super produit sans hésitation.

Coquillages rampants, poissons épiphaniques. Et des plats aussi suggestifs que la raie marinée ou les oursins au parmentier et sabayon.

Pour les boissons –avec une carte réduite à base de tapas–, l'étage en dessous - marée basse –, avec les mêmes vues que ci-dessus.

Marée haute

Le restaurant d'Enrique Valentí se positionne comme l'un des meilleurs de Barcelone

Martinez _(Ctra. de Miramar, 38; tél. 931 06 60 52; €€€) _

Cuisine régionale catalane. Marin. Tout ce qui est imaginable, à l'esthétique démesurée, pour s'étendre amoureusement face à la mer, là-bas.

Emplacement privilégié, au milieu de la montagne de Montjuic. Salles à manger et terrasses sur le même port. Ambiance ludique. Et un haut niveau gastronomique pour une cuisine qui ne cherche que le goût sans mélange.

La lettre n'est pas perdue : Albert Adri conserve un; pica pica (salade russe Bar El Manolo, bravas, anchois frits, fines palourdes galiciennes façon marinara…) ; crevettes en direct du marché aux poissons ; cocotte de homard et lotte (deux services) ; soupe de poisson; nourriture frit; poisson charbon de bois; carpaccios; tartares…

Tu dois chercher réservez les tables près du mur de verre pour profiter de la vue. Ceux-ci, sans aucun doute, sont le meilleur accompagnement du riz.

La terrasse de Martínez l'excellent snack

La terrasse de Martínez, excellentes collations

Barre de montage (Députation, 220 tél. 933 23 95 90) €€€

Cuisine contemporaine. A base de tapas et de plats complexes et succulents, Iván Castro a redéfini le « bar à vins » générant une tendance.

Apparemment un simple bar à vins illustré ; dans la courte affaire, un restaurant qui Bien qu'elle se vante d'être informelle, elle s'avère très sérieuse. ou (dans le domaine culinaire) mais hilarant. Tradition mélangée à des techniques de pointe; impudence; qualité intrinsèque de l'altitude ; la passion; émotion. Un gagnant.

huître pibil , sardines carottes marinées, tartare de thon, nigiri anguille et pétoncles, ceviche de pétoncles, thon aux pignons, espardeñas à la carbonara (grand succès), ravioles payoyo sphérifiées, gambas de Palamós. Une fête sans pitié.

la porte à côté - Demi manche –, est le dernier d'Ivan. Une vision Mont Bar de préparations plus faciles et plus traditionnelles.

oaxaca _(Plaza del Palau, 19; tél. 933 19 00 64; €€€) _

Cuisine internationale mexicaine . Des plats d'une (et haute) authenticité absolue (toujours un produit mexicain) dans un cadre très artistique.

Chaque semaine, le produit arrive dans des conteneurs de Mexique à Joan Bagur (le chef, qui vit à mi-chemin entre la Catalogne et DF). Le plus frais qu'il cultive dans sa propre milpa (terre dédiée au maïs), près de Barcelone.

Et avec tout cela (y compris, de temps en temps, les meilleurs insectes), il recrée le Mexique au cœur de Ciudad Condal.

Aguachiles, ceviches, tostadas, tacos, quesadillas (les tortillas sont nixtamalisées sur place), escamoles aux langoustines, gambas au mezcal, cochinita pibil… Le guacamole au gueridón est brutal. Et les sauces. Et tout… Illusion parfaite.

Ne manquez pas l'occasion d'essayer, dans le bar à l'arrière, œuvres chromatiques Huichol, les meilleurs mezcal, tequilas et sotoles.

** Pakta ** (Lérida, 5; tél. 936 24 01 77_) €€€€_

Cuisine péruvienne internationale Nikkei. Une fois de plus, Albert Adrià glose le monde, cette fois le Pérou et ses énormes richesses.

Jorge Muñoz à la tête de ce petit restaurant (et toujours plein) qui fait encore rêver Albert.

Cuisine nikkei avec des plats comme le niguiri d'encornets à la poutargue, l'air de la sauce soja vieillie au foie de lotte et gelée de lait de tigre rocoto, le tiradito de moules de bouchot au codium et noix de coco fumée, soupe froide de crabe royal et enoki , ceviche de corvina au lait de tigre sachatomate et chips de plantain, wagyu tataki au chifero ponzu, papada cause, ortie tempura, homard et dashi dévergondé…

En plus des gloires gastronomiques, des cocktails exquis sont proposés. Conseillé à l'entrée et au milieu.

** Roca Moo ** (Roussillon, 265 ; tél. 934 45 40 00) €€€€

Cuisine contemporaine. Avec la possibilité de trois espaces (et offres), les frères Roca dans leur version la plus informelle et ouverte.

L'hôtel Omm a passé des années avec le projet gastronomique de la famille, avec le grand Rosa Maria Esteva . Avec une étoile Michelin, il propose une cuisine catalane créative sous la direction du chef Rafa Panatieri, avec le soutien de la famille Roca. Il a trois menus : le Moo; Les Classiques et la dégustation, créés par Joan, ces deux derniers avec ou sans accord.

Le menu de la maison, le plus simple, intègre des plats tels que le maquereau à la poutargue, le riz à l'espardeña et au porc ibérique ou le vieux steak de vache. Signé : les célèbres frères. Presque rien.

Le bar à boissons, avant les espaces gastronomiques, est un bon endroit pour se rencontrer, être vu et commencer la fête.

Mandala par Roca MooPlato Mandala du restaurant Roca Moo

Ici les plats sont de l'art pur

des billets (Avenue Parallèle, 164) €€€€€

Cuisine contemporaine. Impossible de définir en quelques mots ce restaurant, phénomène mondial et brillante référence dans l'univers Adrià.

Ferran a déclaré, lorsque Tickets a été soulevé, qui ne voulait ni minimalisme ni modernité . Et ce cirque merveilleux a été fait, cet univers onirique qui peuple de son génie Albert Adrià. Un régal pour tous les sens. Folie gastronomique…

Exemples: tournesol d'artichaut au caviar de gingembre, crevette salée surgelée, ventre de thon confit à la graisse de jambon, huître au ketchup, poulpe au kimchi, « airbaguette blonde galicienne », popsicle aux amandes, paysage nordique, homard uniface, crabe royal au beurre fumé…

Il faut garder ses forces pour les desserts qui se prennent dans un espace attenant et complètent l'émerveillement.

€ Moins de 10 €

€€ Jusqu'à 20 €

€€€ Jusqu'à 50 €

€€€€ Plus de 50 €

*Vous pouvez retrouver le Guide Gastronomique et des Vins 2018 en version numérique pour vos appareils, sur Manzana , Zinium Oui jeu de Google .

Poulpe au kimchi croustillant de Tickets

Poulpe au kimchi croustillant de Tickets

Lire la suite