Que pouvons-nous faire lorsque l'état d'alarme prend fin ?

Anonim

homme sur la montagne

Que pouvons-nous faire lorsque l'état d'alarme prend fin ?

Il semblait que le grand jour ne viendrait jamais, mais finalement la date approche. Dès le 9 mai, la mobilité revient et un peu plus de vie sociale quand même les communautés autonomes peuvent saisir la justice autonome s'ils cherchent à imposer ou à maintenir des restrictions.

QUE SE PASSE-T-IL LE 9 MAI ?

Ce jour commence une nouvelle étape dans la lutte contre le Covid-19 à la fin de l'état d'alarme, une situation exceptionnelle prévue pour des catastrophes majeures, des arrêts graves des services publics ou des crises sanitaires, comme celle que nous vivons actuellement.

Le Gouvernement a pris la décision de ne pas prolonger l'état d'alerte, compte tenu des progrès de la vaccination. À ce jour, plus de 5,6 millions de personnes ont déjà été vaccinées avec le calendrier complet nécessaire pour garantir la vaccination (environ 12 % de la population). Bien que les experts insistent également sur l'importance de continuer à prendre des précautions car la pandémie et ses éventuels effets ne sont pas terminés.

Sous l'égide de l'état d'alerte, les six derniers mois, les communautés autonomes ont appliqué certaines mesures, telles que couvre-feux et restrictions de mobilité, pour contenir les épidémies de coronavirus. Les gouvernements de chaque territoire ont également pu limiter le nombre de personnes non cohabitantes pouvant se regrouper dans les maisons, les cafés, les bars et les restaurants.

À QUELLE HEURE L'ÉTAT D'ALARME DÉCIDE-T-IL ?

Selon la mesure publiée dans le décret royal 926/2020, l'état d'alerte est entré en vigueur à 00h00 le 9 novembre 2020 et Ce sera jusqu'à 00h00 le dimanche 9 mai 2021. Avec lequel, tombera dans la nuit du samedi 8 mai au dimanche 9 mai, la minute après minuit.

QU'EST-CE QUE CELA SUPPOSE QUE L'ÉTAT D'ALARME DÉCIDE ?

Depuis, "Les mesures restrictives des droits et libertés, telles que les couvre-feux et les confinements de périmètre, sont sans effet", explique à Condé Nast Traveler Espagne le magistrat Joaquim Bosch.

Cependant, avec la fin de l'état d'alarme, toutes les restrictions peuvent ne pas prendre fin. La loi organique des mesures spéciales en matière de santé publique de 1986 permet aux collectivités de prendre les mesures qu'elles jugent nécessaires pour contrôler les maladies transmissibles, comme c'est le cas avec le coronavirus. Désormais, ils pourront limiter certaines libertés, à condition d'obtenir l'aval des tribunaux.

QUE SE PASSE-T-IL A PARTIR DE MAINTENANT ?

Les communautés qui cherchent à maintenir certaines restrictions à la vie sociale se précipitent pour donner un nouveau cadre légal à ces mesures qui seront annoncées au fil des jours.

Certains d'entre eux ont avancé qu'ils allaient assouplir les restrictions pour l'hospitalité (qui dans certaines communautés était fermée la nuit), fermetures de périmètres et couvre-feux. Cependant, comme le dit Bosch, si un gouvernement l'exige, "il peut établir le couvre-feu, s'il a l'approbation judiciaire".

La La communauté de Madrid vient de publier les mesures dès le 9 mai : la restriction de la mobilité nocturne est supprimée et se prolonger les heures d'ouverture de l'hôtel (de 6h00 à 00h00)

C'est le cas, par exemple, de Baléares, où sera conservé couvre-feu de 23h00 à 6h00 du dimanche après avoir obtenu ce jeudi l'aval de la Cour supérieure de justice des îles Baléares.

Sauver cette affaire, Bosch dit que pour l'instant les tribunaux ont été réticents à accepter des restrictions générales sur les droits de toute une communauté autonome, tels que les confinements de périmètre, les couvre-feux ou les restrictions de réunions dans la sphère privée, bien qu'il y ait eu des exceptions. En échange, oui, ils ont autorisé ces mêmes restrictions dans des zones plus petites, telles que des quartiers, des villes ou des comtés spécifiques avec des taux d'infection élevés.

QUELLES RÈGLES LES COMMUNAUTÉS AUTONOMES PEUVENT-ELLES DICTER ?

Bosch explique que Les compétences autonomes « peuvent être pleinement appliquées dans des situations qui ne portent pas essentiellement atteinte aux droits fondamentaux ». Par exemple, les gouvernements régionaux pourront réglementer directement (et sans autorisation judiciaire) les horaires et la capacité des magasins, bars et restaurants.

Y AURA-T-IL LES MÊMES RÈGLES DANS TOUS LES TERRITOIRES ?

Non, toutes les communautés autonomes ne dicteront ou ne maintiendront pas les mêmes réglementations. En fait, sur cette carte, vous pouvez voir en temps réel quelles mesures sont en vigueur dans chacun d'eux.

Avant l'état d'alerte actuel Il y a eu une grande dispersion judiciaire et des décisions différentes des tribunaux régionaux face à des événements similaires. En juin et octobre de l'année dernière, certains juges ont rejeté les restrictions que d'autres tribunaux avaient approuvées. Par exemple, au Pays basque et en Catalogne, leurs tribunaux n'ont pas restreint la vie nocturne, contrairement à d'autres régions.

Cela va changer maintenant, à cause de un décret gouvernemental approuvé ce mardi qui a institué un recours devant la Cour suprême contre les décisions des tribunaux régionaux. Cette mesure unifie les décisions judiciaires dans toutes les communautés autonomes et génère des critères uniformes sur la question de savoir si des couvre-feux et des confinements de périmètre peuvent être établis à un niveau général au niveau régional, selon Bosch.

QUELLES AUTRES MESURES RESTENT EN VIGUEUR ?

Au-delà de l'état d'alerte et de ses effets, les règles actuelles de la nouvelle normalité incluent certaines mesures pour nous protéger du coronavirus, telles que l'utilisation du masque dans les espaces publics ouverts ou fermés, les moyens de transport, les lieux de travail, les bars et restaurants, qui ne changeront pas après le 9 mai.

Cet été nous n'aurons pas à porter le masque sur les plages si nous sommes à "un certain point", mais Il faudra en mettre si on veut marcher le long du rivage, on doit aller aux toilettes ou on va boire un verre au bar de la plage.

Les îles espagnoles demandent un test PCR à tous les voyageurs arrivant dans leurs ports et aéroports, effectué au plus tard 72 heures avant l'arrivée. Tourism Tenerife a confirmé à Condé Nast Traveler Spain qu'ils continueront d'être exigés à l'arrivée et les îles Baléares l'ont officialisé jeudi.

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