Montepedroso, des crus de personnalité
CAVE DE MONTEPEDROSO FINCA
La famille Martínez Bujanda a atteint la colline qui protège la petite ville de Rueda cherchant à récupérer le Verdejo. En d'autres termes, dans le but de faire un vin de qualité qui, bien qu'il soit moins féminin que ces fruits fruités qui rendent ce cépage écoeurant, est unique et inimitable. Le résultat va au-delà de quatre cuvées très diverses mais avec de la personnalité.
C'est aussi un chai moderne, sans raves ni feux d'artifice, avec une utilisation astucieuse du verre et du béton qui le rend une capsule à partir de laquelle gouverner une grande partie de la D.O . et tous ses vignobles. Car autour d'elle poussent leurs propres vignes qui s'alignent en vous invitant à une promenade dans laquelle vous ne tournez jamais le dos au bâtiment magnétique. Et lorsque vous y entrez, c'est exactement l'inverse qui se produit : les vignes qui surgissent derrière les portes-fenêtres deviennent le centre d'attention . Comme un château, mais dans un style du 21e siècle. Chemin faisant, il faut apprendre que les vendanges se font ici de nuit pour protéger ce beau raisin ou que les cuves inox n'ont pas le même attrait esthétique que les barriques d'élevage. Et à la fin, une dégustation face à la mer de vignes. Et tout est paix.
CHAI DE PRADOREY
La petite sœur du Real Sitio de la Ventosilla (un incontournable de la Ribera de Duero) n'est pas intimidée par le potentiel bio du Tempranillo et son spectaculaire grand domaine. Pour cela, cette cave vous invite à faire une halte avec une proposition oenotouristique puissante cela commence par la frappe de son extérieur (cubes et mosaïque de couleurs) et cela se confirme dès que sa vidéo commerciale est appréciée en 3D.
Son intention de formation ne s'arrête pas là, mais se poursuit avec le soi-disant 'Tunnel des sens' où les plus néophytes commencent à assimiler les termes de dégustation. Et si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, il suffit de sentir et de profiter. Mais le véritable "mojo" de la visite se trouve dans sa salle de dégustation, faite pour être aimée, où non seulement vous dégustez, mais aussi apprenez à faire des cocktails avec du vin, donnant une touche finale au Tinto de Verano et à la sangria. En outre, pendant le mois d'octobre leurs visites auront pour thème de rendre hommage au verdejo , expliquez son origine, son évolution et pourquoi il est appelé à réussir mais de manière ludique. Sortez les détails techniques.
Bodegas PradoRey, une proposition œnotouristique puissante
YLERA WINERY-LE FIL D'ARIANE
Sous terre, Rueda se souvient qu'il s'est toujours consacré au vin, qui a toujours été le cœur d'une région qui, même si elle a été ressuscitée dans les années 80, était aussi une région viticole auparavant. Mais parmi les ajours et les galeries sur lesquelles la ville est fondée, le projet Yllera brille de sa propre lumière : un labyrinthe des plus légendaires. Et c'est qu'utilisant le mythe d'Ariane et de Thésée comme prétexte, cette cave a conçu un itinéraire entier dans lequel cette histoire d'amour est unie (avec un minotaure au milieu) avec les différentes étapes de ses différents vins.
Mais au-delà de la curiosité académique, le labyrinthe est apprécié pour ce qu'il est : un labyrinthe sombre qui conduit le visiteur à travers des salles avec des tonneaux et des bouteilles. Il gagne lorsqu'il est guidé, même si parfois le lien entre mythologie et viticulture est trop ténu. Mais peu importe, la fin est succulente et le voyage est un bonheur conçu par et pour tous les publics.
Bodega Ylera, un labyrinthe de fûts et de bouteilles
CAVE JAVIER SANZ
Arrivez à cette cave à Le sec il se heurte à un nom omniprésent (celui de Javier Sanz) qui pointe vers l'égomanie et à un sous-titre constant sur toutes les affiches : viticulteur. Mais dès que Javier est connu et que la visite commence, on découvre que ce n'est pas pour frimer, c'est pour faire comprendre que c'est son projet et ses vins qu'il aime. Avec une honnêteté et une fraîcheur brutales . Et c'est ce qui rend cette cave si spéciale.
Son propriétaire se considère comme un viticulteur car il aime rechercher, découvrir le Verdejo et jouer avec d'autres variétés indigènes et étrangères qui n'ont même pas de nom . Connaître ses vignobles, c'est se retrouver face à une terre aride où seule la vigne pousse, dans un paysage magnifique où La Seca jouxte les premiers arbres qui précèdent le Duero. Ici commence son défilé d'idées et de cépages, où ne manquent pas de très vieilles vignes plantées en gobelets datant de 1865 ou un cépage rouge cultivé sur un demi-hectare dont l'origine est encore inconnue. Toute cette vitrine se traduit par des vins qui se dégustent dès leur retour en cave et qui visent à refléter l'éventail des possibilités offertes par ce terroir. Mais surtout, un environnement sans prétentions commerciales et avec une familiarité qui ne se paie pas. Je veux dire, pas de bêtises, toutes très authentiques et divertissantes.
CAVE EMINA
L'histoire de cette cave est l'histoire bien connue d'un grand groupe (Matarromera) qui s'est installé à Rueda pour diversifier ses vins. Cependant, cette épopée est plutôt une symbiose dont la région bénéficie également avec un oenotourisme différent . Et c'est qu'ici ils croient fermement aux visites, c'est pourquoi ils ont conçu des circuits qui vont de la visite classique du vignoble et de la dégustation à la jouissance de leur jardin de variétés, où ils enquêtent avec d'autres variétés blanches pour voir comment ils réagissent et grandir dans ce sol. A cela s'ajoute le point photogénique de découvrir le château de La Mota furtivement entre les vignes.
Comesticata à la Bodega Emina
Son pic temporaire se situe pendant les vendanges (jusqu'à ce week-end inclus) puisque vous pourrez visiter le vignoble en pleine nuit en accompagnant la grande machine à vendanger, un authentique spectacle de robots Transformers ruraux. Cependant, son grand atout est le soi-disant «Cosmeticata ’ une dégustation très différente dans laquelle les différents vins de tout le groupe (de Verdejos à Riberas Reserva) sont combinés avec les produits cosmétiques qui à base de polyphénols de raisin et qu'ils commercialisent sous la marque Esdor. Une façon d'unir deux univers parfois parallèles mais avec de nombreuses similitudes sensorielles. MAISON LOLA, ROUE
La ville de Rueda possède une pointe Far West irrésistible, traversée par une grande route flanquée de fines façades soutenues par de petites structures habitées. Seul le baroque de l'église de l'Asunción rompt avec cette tendance. Dans ce panorama singulier, cette auberge apparaît comme le coin parfait où procrastiner à l'aise et sans l'ordre méticuleux d'une dégustation. Casa Lola était déjà un espace gastronomique avant que quiconque n'invente ce concept où l'on peut goûter les délices et pouvoir les acheter plus tard.
De cette façon, saucisses, huiles et sucreries satisfont la faim et, accessoirement, pour acheter des souvenirs comestibles. Et pour faire éclater le compteur de plaisir, une dame de bar à vin où vous pouvez acheter tout Rueda ainsi que le meilleur de Ribera et d'autres dénominations nationales et internationales. Et à la fin de tout cela, ce sentiment qu'un drapeau a été placé à un endroit unique pour revenir chaque fois que l'A-6 et la Rueda se mettent en travers du chemin.
Casa Lola, ici tout est irrésistible
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