Seven Dials ou le quartier de Londres dont vous ne connaissiez pas (ou saviez-vous ?) l'existence.
La capitale britannique fait partie de ces villes vivantes, quelque peu volages et même, d'une certaine manière, éphémères. Une de ces villes qui, peu importe combien de fois nous y retournons, que nous parcourons leurs rues et nous perdons dans leurs quartiers les plus emblématiques, continuera de nous surprendre à chaque visite. Parce que Londres, c'est comme ça : changer jusqu'à la nausée.
Et un exemple de cela est le quartier que nous venons découvrir. Parce que Sept cadrans a toujours été là , Entrez Covent Garden et le soho , bien qu'à priori nous ne l'ayons peut-être pas remarqué.
Et c'est que, combien d'entre nous s'aventurent, une fois atteint le Place Covent Garden , pour continuer à explorer les rues environnantes ? Oh, mon ami : c'est là qu'ils nous ont attrapés.
Le fait est qu'au cours de l'histoire, il a muté tellement de fois que sa version actuelle de quartier cool et élégant , à forte personnalité et regorgeant d'entreprises locales, est passée totalement inaperçue. Il suffit de marcher cinq minutes pour tomber sur ces sept rues en étoile qui concentrent une vie animée activité commerciale —très animée—.
Et qu'est-ce qui a sa place ici ? cabinets indépendants, magasins de mode internationaux —pas de grandes chaînes—, Instituts de beauté, galeries d'art, restaurants chics , pubs et même théâtres donnent vie et couleur à ces sept artères au cœur desquelles, regardez où, se trouve notre hôtel : le Radisson Blu Edwardian Mercer St. Hotel.
UNE RETRAITE ÉLÉGANTE AU CENTRE DE LONDRES
Comme une oasis de glamour et de tranquillité au milieu du maelström commercial, l'élégant boutique hôtel de la chaîne Radisson émerge dans ce coin du extremite ouest rayonnant de luxe en abondance. L'air sophistiqué avec lequel il a été conçu est palpable dès qu'on y met les pieds, soit par le style de ses espaces communs — on en tombe amoureux salle de lecture vêtus de nuances de gris et de bois - ou à cause de la magie qui les imprègne.
Ici on se sent chez soi , même en sachant qu'il est à plusieurs milliers de kilomètres. Oui Une grande partie de la faute incombe au personnel. , qui est chargé de transmettre un certain sentiment de familiarité aux invités, offrant une attention agréable mais sans harcèlement. Tout est parfait dans sa juste mesure.
Mais le charme séduit complètement lorsque nous entrons dans notre espace privé. Quelques chambres impeccables dans cet hôtel quatre étoiles ils occupent les coins avec **vues directes sur le rond-point principal de Seven Dials** —où, soit dit en passant, se trouve le pilier du cadran solaire qui symbolise l'emblème du quartier puisqu'il a été placé au 17ème siècle—, et ils sont si spacieux et ils sont si pleins de détails, qu'on en vient à se demander s'il saura en profiter suffisamment.
Au rez-de-chaussée, une autre des grandes attractions de l'hôtel est accessible à tous les publics : **son restaurant, Monmouth Kitchen**, alterne dans sa carte les propositions du cuisine méditerranéenne traditionnelle aux saveurs du Pérou . Fusion pure et dure (et une bonne) qui explique pourquoi ce sera mieux si nous réservons une table à l'avance.
Les petits déjeuners à l'hôtel , soit dit en passant, ils sont également servis ici : bien qu'ils aient un petit buffet, la plupart de leurs options sont à la carte . Une merveille.
Lumas, bien plus qu'une galerie d'art.
L'ART POUR CHAQUE POCHE CHEZ SEVEN CADALS
La meilleure chose à propos de séjourner dans un hôtel au centre d'un petit quartier est que le maximum qu'il faut pour se rendre à n'importe quel autre point de la zone est de cinq minutes (à pieds) .
Bien que pour visiter LUMAS, une galerie d'art fondée par des collectionneurs allemands qui a ouvert ses portes à Seven Dials en août dernier -il était auparavant passé par Chelsea et Mayfair-, il ne prend que 20 secondes : le temps qu'il faut pour traverser la rue.
Là, aux côtés d'œuvres d'artistes reconnus et de l'un des Chiens en ballon de Jeff Koons , qui ne nous quitte pas des yeux, nous trouvons Ferdinand de Troconiz , un Castillan de Léon qui, curieusement, est le directeur de la galerie.
Et c'est en discutant avec lui qu'on comprend la philosophie de LUMAS : pour en finir avec l'image selon laquelle l'art n'est réservé qu'à ceux qui ont beaucoup de pouvoir d'achat. Ici, tout comme de nouveaux artistes ont la possibilité de faire partie de leur catalogue, le citoyen ordinaire a également la possibilité d'acquérir certaines œuvres dont les prix oscillent entre 29 livres -Oui, vous avez bien lu-, et les 6 mille.
La façon de travailler dans LUMAS est bien balisée : les conservateurs contactent directement les artistes établis pour créer une pièce originale et exclusif à la galerie. Parmi ceux-ci, ils font des éditions limitées jusqu'à un maximum de 150 exemplaires, tous numérotés et signés à la main par les auteurs et distribués par leurs 37 galeries dans le monde.
Ensuite, il y a, oui, les collaborations avec les soi-disant "maîtrise" , où le niveau monte jusqu'à atteindre des noms de poids comme Takashi Murakami, Damien Hirst, berger fairey ou le déjà mentionné Jeff Koon . Des éditions dont la taille et les prix varient selon les cas.
Away, des valises au design fonctionnel.
ACHATS
En harmonie avec le quartier, les commerces disséminés dans les sept rues dégagent une forte personnalité. Certaines sont des marques internationales qui ont lancé leur premier magasin au Royaume-Uni précisément ici, à Sept cadrans.
C'est le cas de une façon , une entreprise de style de vie déterminée à transformer le monde du voyage avec ses valises au design fonctionnel . Et par fonctionnel on entend des détails bien pensés comme un petit sac à linge, des mailles de compression pour minimiser l'espace occupé par les bagages à l'intérieur, ou encore une batterie externe adaptée à la valise -vraiment- utile pour charger n'importe quel appareil USB . Vive le 21ème siècle !
La marque est née à New York en 2016 main dans la main avec ses fondateurs, Jen Rubio et Steph Korey, et depuis, ils se sont imposés comme une référence dans le secteur.
Entrer dans son magasin d'Earlham Street est toute une expérience : la proportion de personnes à charge par rapport à la taille des locaux est énorme, ce qui se traduit par une attention personnelle —boisson de courtoisie, espace pour déposer son sac et son manteau, le sampler le plus complet— à la hauteur du produit lui-même.
Mais il y a plus dans Seven Dials, bien plus. Dans le 69, rue Monmouth nous sommes tombés sur BLOC , un beau magasin dont le voyage a commencé en 1932 en Australie artisanat ballerines . Le lieu de Londres a eu 20 ans en 2019, et bien que sa ligne se tourne vers un style de plus en plus moderne, l'essence de son histoire reste encore marquée dans tous les coins.
Surtout dans son sous-sol , où les chaussons roses s'empilent sur les étagères, et les tutus qui pullulent ici et là, sont à tomber par terre.
Et si vous devez mourir d'amour, que ce soit avec quelque chose de doux dans votre corps, n'est-ce pas ? Et celui dans lequel ils servent Boulangerie Saint-Jean en forme de beignets et croissants aux amandes On ne va pas le dégoûter, hé. Pour les plus chocolatiers, Seven Dials possède également une chaîne de magasins locale Chocolats Rococo : ses truffes multi-primées sont de la pure gourmandise.
Boulangerie Saint-Jean.
Avec la montée en flèche des niveaux de glucose et de bonheur, la culpabilité peut vous rappeler. Pas de problème : ça se règle avec un peu de sport. Et si c'est avec l'un des vêtements de Fashercise , mieux que mieux.
Créé par Alex Wanthournout, journaliste de mode lancé il y a cinq ans pour ouvrir sa propre entreprise, est un univers de propositions créées par de petits designers qui montrent que mode sportive il a une vie au-delà des Nike et des Adidas de ce monde. Jeter un œil à son stock, un peu plus important en magasin que dans sa version en ligne, vous fera pécher sans remède.
Tout près — mais qu'est-ce qui n'est pas près ici ? — se trouve une autre de ces boutiques qui rayonnent de charme dès la vitrine. Cela apporte également airs indiens : il s'agit de nappa dori , une entreprise spécialisée dans la maroquinerie artisanale installé dans le quartier, et au Royaume-Uni, depuis un an seulement.
A l'intérieur, son propriétaire, le jeune Gaulam Sinha, assure une expérience unique qui commence par la narration de sa propre histoire : un rêve devenu réalité grâce au travail de 60 artisans du cuir qui, de différentes parties de l'Inde, élaborent avec soin le produit qui est vendu ici.
Parmi ses points forts ? Sacs à main en cuir pour femmes et sacs pour ordinateurs portables pour hommes.
Marché des Sept Cadrans.
OÙ MANGER DANS SEPT CADRANS
Avez-vous faim? Pas de problème car il s'avère qu'à Seven Dials il n'y a pas que des restaurants, par exemple Belgo avec ses moules frites, ou Pendjab , l'un des plus anciens Indiens du Royaume-Uni.
Aussi des pubs et des cafés comme Couronne et ancre , avec leurs pintes mythiques, ou les petits déjeuners de 26 grains.
Oui Marché des Sept Cadrans , qui pour ceux qui ne connaissent pas, est un marché installé dans un ancien entrepôt de bananes du 19ème siècle . En fait, on dit que toute cette zone regorgeait d'établissements où étaient conservées toutes sortes de fruits tropicaux importés d'Amérique du Sud.
A l'entrée, d'ailleurs, une banane géante honore son passé. Aujourd'hui, cependant, ce qui abrite ces murs est un éden pour les gourmets désireux de profiter du grand plaisir de manger et de boire.
Vingt entreprises gastronomiques, toujours pleines d'ambiance, sont réparties sur deux étages sous la protection d'une immense coupole de verre. Parmi eux, Pick & Cheese, le premier tapis roulant au monde dans le style des restaurants japonais . Seulement ici, à la place des sushis, ce qui est proposé le long de son bar de 40 mètres, ce sont de petites assiettes avec jusqu'à 30 variétés de fromages différents.
Certains des plats que vous trouverez au Seven Dials Market.
Dans Truffle , en revanche, vous pouvez essayer ce que certains disent être les meilleurs burgers de Londres. Tous avec plusieurs étages et avec du fromage fondu supplémentaire. Une obscénité franchement exquise à la hauteur de la phrase incarnée dans l'un des murs du marché : Londres a ce goût .
Au rez-de-chaussée, entre cocktails, pintes et un DJ qui anime parfois les soirées, un corner unique dans la ville : le Librairie du marché , une librairie spécialisée dans tout ce qui est au format papier et qui parle de gastronomie , cocktails, restaurants, et même architecture et durabilité.
Et à quelques pas de l'agitation du marché, l'un des coins les plus appréciés des instagrameurs au monde. Effectivement, La cour de Neal il fait aussi partie de Seven Dials —surpris, hein ?—.
C'est dans ce petit carré de couleurs qui respire le charme à la rage qu'il se retrouve, quelque peu caché, Casanova et ses filles , une petite entreprise aux racines siciliennes douillet au possible.
Dans celle-ci, entre produits conservés et Charcuterie aux saveurs italiennes , ce qu'il faut faire c'est se détendre et goûter l'un de ses très complets dégustation de vins siciliens : trois verres de bouillons différents qui sont servis accompagnés, chacun d'eux, d'un produit typique du terroir.
Et on reste là, car ce n'est pas mal du tout. Et d'ailleurs : chinchín par Seven Dials et par les villes en mutation continue . Alors ma chérie, c'est sympa !